À l’occasion de la campagne des 16 Jours d’activisme, le Directeur général de l’OIT, Gilbert F. Houngbo, appelle à une action urgente pour mettre fin à la violence et au harcèlement en ligne visant les femmes et les filles. Il souligne comment les abus facilités par les technologies poussent les femmes hors de l’emploi et des postes de direction, et rappelle le rôle essentiel de la Convention 190 de l’OIT pour garantir la sécurité, la dignité et le respect de tous dans le monde numérique du travail.
Qu’il s’agisse de réunions en ligne, de traducteurs virtuels ou de recherches alimentées par l’IA, l’espace numérique est devenu un élément essentiel de notre monde du travail.
Et comme tous les milieux de travail, l’espace numérique doit être sûr, inclusif et respectueux.
Pourtant, la violence et le harcèlement en ligne, en particulier à l’égard des femmes et des filles, se poursuivent.
Cette violence prend la forme de harcèlement numérique, d’intimidation et d’abus.
Et il pousse les femmes hors des emplois, des rôles de direction et de la vie publique.
L’OIT condamne fermement toutes les formes de violence et de harcèlement virtuelles et facilitées par la technologie, y compris l’exploitation et les abus sexuels.
Et nous travaillons dur pour y mettre fin.
La Convention 190 de l’OIT est le premier traité mondial à reconnaître cette réalité et à exiger des actions.
Cette convention protège tous les acteurs du monde du travail, qu’ils soient sur site, à distance ou en ligne.
La Convention 190 fournit des orientations sur la mise en place de mécanismes pour prévenir et signaler toutes les formes de violence et de harcèlement.
En cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, mettons en pratique la Convention 190 par le biais de lois et de réglementations nationales.
Faisons de chaque lieu de travail un endroit sûr pour tous.