Sommet régional sur la transformation numérique en Afrique de l’Ouest et du Centre

OBJECTIFS

Le Sommet régional sur la Transformation Numérique en Afrique de l’Ouest et Centrale est un moment clé pour faire le point sur les objectifs de transformation numérique de l’Union africaine à l’horizon 2030, et de convenir d’une Déclaration commune pour accélérer les réformes et les investissements dans le secteur numérique, en vue de favoriser la création d’emplois dans la sous-région. Il permettra également d’identifier un ensemble d’engagements et de mesures concrètes pour encourager l’investissement du secteur privé dans le numérique, tout en offrant une plateforme de partage des bonnes pratiques et d’harmonisation des politiques et réglementations, dans le but de créer des marchés numériques régionaux.

Plus spécifiquement, le Sommet vise à :

• réduire la fracture numérique pour connecter davantage de personnes en Afrique de l’Ouest et du Centre ;
• développer les capacités nécessaires en intelligence artificielle en Afrique de l’Ouest et du Centre ; et à
• créer davantage d’emplois numériques dans la sous-région grâce à l’accélération de la numérisation et au Marché Unique du Numérique.

CONTEXTE

La numérisation transforme rapidement les économies et les sociétés, offrant une opportunité majeure d’accélérer les progrès pour la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). Alors que seulement 15 % des cibles des ODD à l’horizon 2030 ont été atteintes à ce jour, les technologies numériques apparaissent comme des catalyseurs puissants, ayant un impact positif sur 70 % des objectifs.

Les pays les plus avancés en matière de numérisation ont progressé de 40 % de plus vers les ODD que leurs pairs, soulignant l’urgence d’investir dans les infrastructures numériques, les services et les compétences. Les effets de réseau de l’économie numérique améliorent non seulement la productivité et la prestation des services publics, mais génèrent également une quantité importante de données pouvant être exploitées pour l’innovation et la croissance inclusive.

Face aux crises mondiales multiples, la numérisation s’est révélée essentielle pour la création d’emplois, la résilience et la durabilité. Elle stimule l’emploi, réduit la pauvreté et renforce la compétitivité des entreprises et des PME. Pourtant, bien qu’il existe des déficits de couverture, notamment dans les zones rurales et dans des contextes fragiles, un défi majeur à relever est celui de l’écart d’usage. En Afrique de l’Ouest et du Centre, seulement environ 40 % de la population utilise Internet, alors qu’environ 70 % des personnes qui ne l’utilisent pas vivent dans des zones déjà couvertes par des infrastructures existantes.

Dans ce contexte, les gouvernements ont un rôle crucial à jouer pour créer un environnement propice à une transformation numérique inclusive et de confiance, tandis que le secteur privé apporte le capital, l’innovation et la capacité de déployer des écosystèmes numériques durables à grande échelle. Combler la fracture numérique nécessitera des efforts coordonnés pour accroître le nombre de personnes, d’entreprises et d’entités gouvernementales connectées, étendre l’accès au haut débit, promouvoir les marchés numériques transfrontaliers, et investir dans les capacités de l’intelligence artificielle et le développement des compétences.

Le Sommet régional sur la Transformation Numérique servira de plateforme pour évaluer les progrès, partager les meilleures pratiques, et mobiliser les engagements du secteur public et privé afin d’accélérer cette transformation et promouvoir l’aptitude à intégrer l’intelligence artificielle en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il réunira des parties prenantes de haut niveau pour explorer comment la numérisation peut stimuler la transformation économique, et créer les emplois de demain.

PARTICIPANTS

Le sommet réunira environ 200 participants de haut niveau, issus de divers horizons, y compris, entre autres :

• des décideurs politiques de haut niveau, notamment des ministres en charge du numérique et des finances des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre ;
• des institutions continentales et régionales telles que la Commission de l’Union africaine, la CEDEAO, la CEMAC, et l’UEMOA ;
• des acteurs du secteur privé, y compris des opérateurs télécoms, des fournisseurs d’accès à Internet, ainsi que des investisseurs émergents ;
• des organisations mondiales, notamment la GSMA, l’Alliance Smart Africa, et d’autres ;
• des jeunes acteurs du secteur du numérique ; et
• des partenaires de développement.