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Le Fonds africain de développement alloue 1,5 million de dollars à Smart Africa Alliance pour consolider l’environnement politique du commerce numérique et l’e-commerce en Afrique

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé une subvention de 1,5 million de dollars destinée à évaluer les lacunes des politiques dans les écosystèmes du commerce numérique et de l’e-commerce dans 10 dix pays d’Afrique.

Les fonds proviennent du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque. Ils sont alloués à Smart Africa Alliance, un partenariat de 32 pays africains, d’organisations internationales et d’entreprises mondiales dont l’objectif est de créer un marché numérique unique en Afrique d’ici 2030.

Nicholas Williams, directeur de la Division des opérations technologie de l’information et de la communication de la Banque, a déclaré : « Ce projet est à la fois opportun et vital. Pour que le continent puisse créer un marché unique numérique d’ici à 2030, les efforts doivent se concentrer sur l’harmonisation et la mise en place d’un environnement politique cohérent pour le commerce intracontinental. La Banque africaine de développement est heureuse de s’associer à Smart Africa Alliance pour promouvoir des objectifs politiques clés qui favoriseront un développement numérique de grande ampleur dans toute l’Afrique. »

Le projet examinera le contexte politique existant dans 10 pays : Côte d’Ivoire, Bénin, Ghana, Liberia, Ouganda, Soudan du Sud, Zimbabwe, République du Congo, São Tomé et Príncipe, et République démocratique du Congo. Smart Africa mènera des consultations auprès des acteurs des secteurs public et privé afin de développer un programme de formation en ligne dont bénéficieront directement 600 parties prenantes (comprenant des fonctionnaires, des petites et moyennes entreprises, des opérateurs de réseaux mobiles du secteur privé) et indirectement 2 500 autres.

Lacina Koné, PDG de Smart Africa, a déclaré : « L’un des défis majeurs qui empêchent le continent de se préparer à un avenir ambitieux est l’incapacité d’effectuer des paiements transfrontaliers de biens et de services, en raison d’un manque de solutions et de l’existence de politiques paralysantes. Notre partenariat avec la Banque africaine de développement est crucial pour créer un environnement propice à la progression des paiements électroniques, et l’économie numérique est essentielle à la renaissance de l’Afrique. »

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